C’est parce que tu me frottes, frottes, frottes, que je sème, sème, sème

Croisons nos fluides, nos corps, nos coeurs. Devenons maîtres des lois qui nous traversent en défiant les facettes dimensionnelles de ce qu’est la création.

Nous, nos enfants sont les traces vivantes que matière, chimie et magie font bon ménage, permettons nous alors de continuer à semer la lumière dans laquelle nous naissions jadis.

Nous faisions l’amour à la Terre, là ou nos corps n’ont pas de formes, où nous sexes turgescents se mélangent dans l’infini de l’univers, créant des étoiles cyprine… celles qui brillent si fort quand tu cherches le Nord.

Lorsque vous écouterez le vent caresser les branches des arbres, vous saurez que certains orgasmes d’amour s’y cachent encore.

Nous mouillons de plaisir en nourrissant les graines de l’avenir qui grossissent, se multiplient à chaque va et vient de désir, de pénétration.

Nous avons su gémir si fort, fort, fort.

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